PARTAGER: Twitter • Facebook • Linkedin • Viadeo • Technorati • Delicious • Digg • Reddit • Stumble Upon • Google Bookmarks • Wikio • Email
Sujets : Canon Eos 60D • Couleur • France • Paris • Photo de rue • sdf • Street Photography
There is no shame to show misery. What is shameful is to conceal it.
Il n’y a pas de honte à montrer la misère. Ce qui est honteux, c’est de la dissimuler.
- Où : Paris, av. de Clichy.
- Quand : 21 mars 2011.
- Appareil : Canon Eos 60d.
Superbe !
Merci Magali !
Simple, cru, direct, sans fioritures. L’image comme le texte. Même chose pour cette incursion dans la couleur, elle n’est pas là pour enjoliver ou affadir, elle est juste exacte.
Mais il faut toujours forcer un peu le trait pour rendre « exact ».
Incroyable photo et phrase très juste. Ne cachons pas la misère mais dénonçons-là !
Si tu me permets de corriger (mais je sais que nous sommes d’accord, bien évidemment): cessons d’en dénoncer les victimes pour nous en prendre enfin aux instigateurs.
C’est exactement ce que je pense, mais il faut la montrer avec tacte comme tu le fais. Et c’est pas chose facile.
Je crois qu’il faut juste montrer simplement… (ou simplement montrer juste ?).
Cher Marco! Merci de ton travail , toujours pertinent . Interpellant bien-sûr , on connaît ça trop bien . Merci de continuer . Francophile que je suis mais avant de t ‘avoir rencontré , tu me soutiens , tu me soulage . Aussi dans mes démarches d ‘artiste . Grazie bello !
Merci à toi, Inge. Je me contente de faire des choses. Tant mieux si quelquefois elles soutiennent et soulagent.
J’aime le message de cette photo.
Mais je n’aime pas son traitement, désolé.
Bonne semaine, Marco.
Yvon.
Du moment que nous sommes d’accord sur le message. Bonne semaine, Yvon.
» Ce n’est pas par la vue que l’on voit qu’on voit » -(Aristote, de Somno, II, 455).
J’aime cette photo et l’accentuation de certains détails renforçant ton témoignage photographique.
Ce qui est terrible avec Aristote, c’est que quoi qu’on pense de l’ensemble de sa pratique philosophique, il cible toujours très juste dans le détail.
Et depuis, qu’est-il devenu???
En vérité, je l’ignore. Je noue souvent des liens avec les sdf. Celui-ci en revanche était une rencontre de hasard. Nous n’avons pas parlé. Il était manifeste qu’il n’avait pas envie que je l’importune. Pour cette raison d’ailleurs, je n’ai pas voulu attendre qu’il lève le visage. J’ai montré exactement ce que j’ai vu : un homme qui ne voulait plus qu’on l’importune.
Le traitement est sans chichi 😉
A l’opposé de l’esthétisation de la misère…
Je suppose que c’est tout à fait volontaire et non, il n’y a pas de honte à montrer, au contraire.
Merci Aurore. J’imagine cependant que l’on n’évite jamais totalement l’esthétisation en photographie. J’assume donc ce que je n’ai pu éviter d’esthétiser. On pourra toujours disserter ensuite de l’esthétisation du refus d’esthétiser, mais cela pourrait se révéler un peu indécent dans le contexte.
On est bien d’accord… La façon dont il ploie vers le bitume où il se trouve déjà est poignante dans l’accentuation des teintes aussi, des gris bleus, gris verts, gris d’une vie exigeante que tu as su voir sans passer outre… Douce fin d’année à toi, aux tiens, à lui aussi, le moins rudement possible, si possible…
Et bon début d’année à toi… avec toute la rudesse et le bitume confinés, si possible, à portée d’empathie, mais à l’autre bout de l’objectif.